Brûler du bois est-il mauvais pour les poumons ?

Se chauffer au bois est mauvais pour l'appareil respiratoire. On a notamment observé que les cellules qui tapissent l'intérieur des poumons et de la trachée sont altérés chez les personnes exposées en permanence à la fumée du bois de chauffage. Par ailleurs, la probabilité de souffrir d'allergie au pollen, de rhinite allergique et d'asthme augmente aussi chez les adolescents dont la maison est chauffée au bois. Un feu ouvert sous une cheminée mal ramonée, dans une maison que l'on n'aère pas suffisamment, va faire des dégâts. Un poêle à bois fermé, bien entretenu, dans lequel on brûle des pellets qui ont été conservés dans les règles de l'art, ne devrait pas mettre votre santé en danger. Pensez tout de même à aérer très régulièrement.Chauffage au bois et pollution : brûler du bois dégage, comme toute combustion, des composés qui peuvent être néfastes si l'atmosphère en contient trop : composés organiques volatils, particules fines, oxydes d'azote, etc.

Les particules fines qui s’en dégagent sont nocives pour la santé. Elles pénètrent dans les poumons et créent de l’inflammation. La population exposée à ces particules fines est à risques de développer plusieurs maladies telles que des pneumonies, des cardiopathies ischémiques, des AVC, un cancer du poumon ainsi que des maladies pulmonaires obstructives chroniques. Les composés organiques volatils, les particules fines ainsi que l’oxyde d’azote créent des irritations au niveau des voies respirations. On estime qu’un foyer ou poêle au bois émet autant de particules fines en 9 h qu’une voiture qui roule 18 kilomètres !

La combustion du bois, que ce soit dans un poêle à bois ou dans un foyer, est nocive. Respirer de la fumée de bois peut entraîner une augmentation des symptômes respiratoires et des hospitalisations, une exacerbation de l’asthme et de la MPOC et une diminution de votre capacité à respirer normalement. La fumée de bois peut irriter les yeux, les poumons, la gorge et les sinus. Réduire la fonction pulmonaire, en particulier chez les enfants. La fumée de bois contient de nombreux polluants, notamment les suivants : PM2,5 Particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns. Ces particules microscopiques peuvent être inhalées profondément dans les poumons et se retrouver piégées dans les tissus, ce qui entraîne le développement de graves problèmes respiratoires. Les oxydes d’azote peuvent diminuer votre résistance aux infections pulmonaires. Le dioxyde de soufre provoque l’inflammation des voies respiratoires, entraînant une diminution de la capacité à respirer. Le formaldéhyde peut déclencher des exacerbations de l’asthme et provoquer de la toux.

L'utilisation d'un poêle à bois ou d'une cheminée à l'intérieur augmente de 43 % le risque de cancer du poumon chez les femmes par rapport à celles qui n'utilisent pas de chauffage au bois. Et plus ce mode de chauffage est utilisé, pire est le risque. Les personnes qui l'ont utilisé plus de 30 jours par an présentaient un risque de cancer du poumon majoré de 68 % par rapport aux personnes qui ne brûlaient pas de bois. Notre étude prouve que la combustion intérieure de bois, même occasionnelle, dans les poêles et les cheminées, peut contribuer au cancer du poumon dans les populations où la combustion intérieure de bois n'est pas la source de combustible prédominante pour la cuisine ou le chauffage à l'intérieur de la maison. La fumée de bois peut contenir des substances telles que le benzène, le 1,3-butadiène, les hydrocarbures aromatiques polycycliques et d'autres polluants atmosphériques dangereux qui sont connus ou suspectés de provoquer le cancer du poumon. La fumée de bois est un mélange complexe composé de particules, de gaz et de centaines de substances chimiques différentes, dont certaines ont été classées comme polluants atmosphériques dangereux et cancérigènes. Chaque année, près de 40 000 décès seraient attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules fines, d'après les estimations de Santé publique France.

Le chauffage au bois reste la solution la plus économique pour passer l'hiver au chaud. Néanmoins, il s'avère néfaste pour la santé des citoyens. Des scientifiques américains découvrent que l'utilisation d'un poêle à bois ou d'une cheminée augmente les risques d'attraper un cancer du poumon de 43 % chez les femmes. Une utilisation fréquente du chauffage au bois entraîne un risque élevé de cancer du poumon. Pour les personnes qui l'utilisent plus de 30 jours par an, le risque de développer un cancer du poumon est encore plus significatif. La combustion intérieure de bois, même occasionnelle, dans les poêles et les cheminées, peut contribuer au cancer du poumon dans les populations où la combustion intérieure de bois n'est pas la source de combustible prédominante pour cuisiner ou se chauffer à l'intérieur de la maison. La fumée provenant de ce chauffage au bois peut contenir des substances comme des hydrocarbures aromatiques polycycliques, du benzène ou d'autres polluants atmosphériques dangereux. Il est conseillé d'aérer régulièrement et de limiter les produits ménagers chimiques. Autre possibilité, troquer le chauffage au bois pour un chauffage au gaz naturel, dont le prix du kWh reste plus bas que l'électricité.