Certes, contrairement au fioul, au charbon, au gaz ou à l’électricité nucléaire, le bilan carbone du bois est nul.
Mais lorsque le bois brûle, il libère un certain nombre de polluants, que l’on peut classer en deux groupes : une première famille de polluants constitués de composés organiques volatils (COV), d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), d’imbrûlés solides (suies, goudrons), de monoxyde de carbone (CO).
La deuxième famille de polluants, ce sont les poussières – des particules très fines.
Un vieux poêle affichant un rendement de 50 % pollue considérablement, d’autant plus s’il brûle du bois humide.
Le parc des appareils de chauffage au bois en France est ancien, affichant des rendements de 40 % en moyenne.
Un poêle à bois performant (et brûlant du bois sec), 45 mg/m3.
La combustion de bois humide augmente de deux à quatre les émissions par rapport au bois sec.
Une étude du Centre scientifique et technique du bâtiment montre qu’un insert fonctionnant en allure réduite peut multiplier par six ou sept les émissions de polluants par rapport à l’allure nominale.
Il faut faire tourner son poêle à la puissance nominale indiquée par le fabricant (puissance à laquelle est testé le poêle en laboratoire), et éviter les combustions incomplètes.