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Dans quelle mesure les poêles à bois sont-ils nocifs pour l’environnement ?

Christophe Aubert
Christophe Aubert
2025-08-20 07:14:10
Nombre de réponses : 20
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Le chauffage au bois séduit déjà 7 millions de foyers français mais les vieux équipements ont un mauvais rendement et émettent beaucoup de particules fines. Ce mode de chauffage est actuellement responsable de plus de 40 % des émissions de particules fines, mais ces émissions pourraient être bien inférieures si on remplaçait les vieux poêles par des poêles modernes et performants. Bien utilisés, ils émettent aussi jusqu’à 10 fois moins de particules fines. Limiter les émissions de particules fines… Sous forme de bûches, briquettes, granulés ou plaquettes, le choix du bois est également important, car de sa qualité dépendent son pouvoir calorifique, son rendement et les émissions de particules fines.
Dorothée Berger
Dorothée Berger
2025-08-12 09:28:31
Nombre de réponses : 18
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Le chauffage au bois génère des fumées qui renferment des gaz, des polluants atmosphériques toxiques ainsi que des particules fines. Ces fumées peuvent avoir un impact sur la santé des personnes les plus fragiles, telles que les enfants et les personnes âgées ainsi que les individus sujets aux crises d’asthme. Le chauffage au bois n’est pas bon pour notre planète. Le feu de bois émet du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d’azote (NOx), des composés organiques volatiles (COV) ou encore des hydrocarbures polycycliques (HPA). Ces polluants sont généralement dus à de mauvaises conditions de combustion. Selon l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) : Les émissions de chauffage au bois représentent pour le secteur résidentiel / tertiaire environ un tiers des émissions totales de particules (PM10), près de la moitié des émissions totales de particules fines (PM2,5), et les deux tiers des émissions totales d’hydrocarbures aromatiques polycycliques dont le Benzo(a)pyrène (BaP). La combustion rejette des polluants. Toutefois, son empreinte carbone est bien moindre que celles des énergies fossiles, comme le gaz ou le fioul. Le bois est une énergie renouvelable. Sa production peut facilement être « verte » si elle est réalisée dans une optique de gestion durable des forêts. D’autre part, le transport du bois génère moins d’émissions de CO². En effet, le bois peut être produit en France. L'avantage du poêle à bois comparé à une cheminée et qu’il s’agit d’un appareil fermé. Il est donc possible de limiter les risques liés aux fumées en s’assurant de la bonne étanchéité du poêle et un système d’évacuation optimal. Même constat pour une cheminée équipée d’un insert. Mieux encore : il est recommandé d’installer un appareil labellisé Flamme Verte. Ce label est exigeant en matière d’émission de polluants.

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Hortense Cousin
Hortense Cousin
2025-08-12 04:32:11
Nombre de réponses : 26
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Lorsqu’on accuse le chauffage au bois de polluer l’atmosphère, ce sont en fait les anciens modèles et les foyers ouverts qui sont visés. La combustion ouverte est extrêmement néfaste : elle libère un maximum de particules fines, de monoxyde de carbone, de composés organiques et autres particules chimiques. Les cheminées traditionnelles ou les anciens poêles à bois, eux aussi, libèrent un énorme volume de PM10, ces fameuses particules fines de moins de 10 micromètres. Ils sont interdits entant que chauffage principal : en plus d’endommager l’environnement, ils peuvent être dangereux pour les habitants si l’air du logement n’est pas renouvelé. Les nouveaux modèles de poêle à bois réduisent drastiquement l’impact sur l’environnement pour devenir une source de chauffage écologique. La combustion à haute température est bien plus propre et permet de réduire très nettement les émissions de polluants. Ces nouveaux modèles affichent d’excellentes performances environnementales, mais aussi énergétiques, réduisant le volume de bois nécessaire. Leurs émissions doivent être inférieures à 16mg/m3 pour pouvoir servir de chauffage principal, y compris en zones sensibles sur le plan de qualité de l’air. Le type de bois utilisé est important pour contribuer à limiter les émissions. Il est recommandé de privilégier un combustible sec et sain, idéalement des granulés, issus de forêts renouvelables.