Lorsqu’on accuse le chauffage au bois de polluer l’atmosphère, ce sont en fait les anciens modèles et les foyers ouverts qui sont visés.
La combustion ouverte est extrêmement néfaste : elle libère un maximum de particules fines, de monoxyde de carbone, de composés organiques et autres particules chimiques.
Les cheminées traditionnelles ou les anciens poêles à bois, eux aussi, libèrent un énorme volume de PM10, ces fameuses particules fines de moins de 10 micromètres.
Ils sont interdits entant que chauffage principal : en plus d’endommager l’environnement, ils peuvent être dangereux pour les habitants si l’air du logement n’est pas renouvelé.
Les nouveaux modèles de poêle à bois réduisent drastiquement l’impact sur l’environnement pour devenir une source de chauffage écologique.
La combustion à haute température est bien plus propre et permet de réduire très nettement les émissions de polluants.
Ces nouveaux modèles affichent d’excellentes performances environnementales, mais aussi énergétiques, réduisant le volume de bois nécessaire.
Leurs émissions doivent être inférieures à 16mg/m3 pour pouvoir servir de chauffage principal, y compris en zones sensibles sur le plan de qualité de l’air.
Le type de bois utilisé est important pour contribuer à limiter les émissions.
Il est recommandé de privilégier un combustible sec et sain, idéalement des granulés, issus de forêts renouvelables.