Car le chauffage au bois, longtemps perçu comme une énergie naturelle et écologique, est aujourd’hui remis en question par de nombreux scientifiques.
En dépit de sa réputation de ressource renouvelable, le bois peut être extrêmement polluant lorsqu’il est utilisé comme combustible.
L’UFC-Que Choisir rappelle dans un article que les émissions de particules fines et de composés organiques volatils (COV) explosent lorsque le bois est humide ou de mauvaise qualité.
Les impacts climatiques ne sont pas en reste.
Contrairement à l’idée reçue d’une neutralité carbone, la combustion du bois émet davantage de CO2 que les combustibles fossiles, comme le gaz ou le fioul, si l’on considère les cycles de renouvellement des forêts, d’après les chercheurs du GIEC cités dans Libération.
Si ces cycles sont perturbés par une surconsommation, la fonction d’absorption du carbone des forêts devient insuffisante.
Toutefois, comme le souligne l’UFC-Que Choisir, les tests normatifs ne reflètent pas toujours les conditions réelles d’utilisation, notamment lors des phases critiques d’allumage et de ralenti, où les émissions de particules peuvent être multipliées par cinq.
Les recommandations incluent :
Utiliser des appareils modernes et performants, à combustion optimisée.
Employer du bois sec, avec un taux d’humidité inférieur à 20%, pour réduire les émissions.
Limiter les usages individuels au profit de réseaux collectifs bien conçus, comme le projet de Lyon, à condition qu’il soit équipé de filtres efficaces et alimenté en bois local.