Le rendement de votre poêle à bois dépend de la capacité de votre foyer à transformer le bois brulé en Watts.
Cette capacité est liée à une bonne installation, un bon usage et à la qualité du bois utilisé pour vous chauffer.
L’utilisation d’un bois trop humide entraîne un mauvais rendement du poêle à bois.
Pour éviter ces soucis et améliorer le rendement de votre chauffage au bois, votre bois doit être sec à moins de 20% d’humidité.
Sachez qu’une humidité de 10% plus haute que ce seuil peut entraîner une perte de 25% du rendement énergétique de votre poêle à bois.
Le mauvais entretien de votre poêle à bois peut entraîner une baisse de rendement estimé de 8 à 12 %.
Achetez-vous un bois au pouvoir calorifique suffisamment fort.
Il existe 3 groupes de bois : Le bois au pouvoir calorifique fort, Le bois au pouvoir calorifique moyen, Le bois au pouvoir calorifique faible.
Chaque groupe de bois a son intérêt dans le démarrage, l’entretien et la gestion de chaleur de votre poêle à bois.
Le bois à pouvoir calorifique moyen comme le châtaignier, le noyer ou le merisier, s’enflamment vite, mais génèrent moins de chaleur que les bois cités précédemment, car ils donneront moins de braises.
En réduisant l’arrivée d’air vous allez bien ralentir la combustion du bois, mais vous allez également encrasser votre poêle et perturber les futures combustions.
Résultats, votre poêle à bois perd en rendement et émet des particules imbrûlées dans l’air.
Il ne sert absolument à rien de trop charger votre poêle à bois, c’est même fortement déconseillé si vous souhaitez préserver les performances de votre appareil.
Pour que le feu dure, il doit toujours y avoir une bonne circulation d’air.
En résumé, le rendement d’un poêle à bois est directement lié à votre connaissance de ce système de chauffage, à sa bonne utilisation et à une installation réalisée dans les règles de l’art.