Quelles sont les nouvelles normes à respecter pour l'installation d'un poêle à granulés ?

Les textes de référence, comme le DTU 24.1, définissent précisément les normes à suivre pour les poêles à bois et les poêles à granulés, en rénovation comme en construction neuve. Le conduit d’évacuation des fumées est un élément central de l’installation. Il doit être vertical, étanche, résistant aux températures élevées, et totalement dédié au poêle à bois. Le DTU impose également que ce conduit dépasse le faîtage du toit d’au moins 40 cm pour garantir un bon tirage. Un poêle à granulés est un appareil de chauffage moderne, performant et programmable. Son installation obéit à des contraintes spécifiques liées à sa technologie, à l’évacuation des fumées, et au raccordement électrique. Le DTU 24.1 : norme incontournable pour l’installation Le DTU 24.1 est le référentiel central pour l’installation des poêles à bois et poêles à granulés. Il définit les critères de conception, de raccordement, de tubage et de sécurité pour tous les types de conduits de fumée. Le DTU impose : Des matériaux incombustibles à proximité de l’appareil ; Une distance minimale entre les conduits et les parois combustibles (par exemple un mur) ; Un raccordement étanche et sécurisé ; Une sortie des fumées située dans une zone dégagée ; Un entretien régulier et des contrôles périodiques.

L’arrivée d’air constitue un point de première importance lors de l’installation d’un poêle à granulés non étanche. Vous disposez de plusieurs possibilités pour l’alimentation d’air. La première option consiste à percer une ouverture derrière le poêle à granulés, soit un trou d’au moins 50 cm² qui donne sur l’extérieur de l'habitation, face aux vents dominants. La grille qui donne sur l’extérieur doit être suffisamment large, avec une superficie d’au moins 200 cm². Enfin, une autre solution consiste à mettre en place une arrivée d’air directe venant de l’extérieur via un tuyau flexible. Celui-ci doit présenter un diamètre de 50 mm ou plus, avec une longueur de 5 m au maximum. Il faut respecter les distances de sécurité minimales entre le poêle et les matériaux combustibles autour de lui : 80 à 150 cm devant la vitre du poêle ; 4 à 30 cm à l’arrière du poêle ; 10 à 30 cm sur les côtés.

La norme principale en vigueur pour l’installation d’un poêle à pellets est la NF DTU 24, qui fixe les critères suivants : Conception et dimensionnement des conduits pour garantir un bon tirage et une évacuation efficace des fumées. Les exigences de sécurité liées à l’installation incluent l’évitement de tout risque d’incendie ou d’intoxication. Les matériaux à utiliser doivent assurer la résistance à la chaleur, à la corrosion et la durabilité de l’installation. Des distances de sécurité entre les conduits et les matériaux combustibles sont établies pour prévenir les risques d’incendie. Le diamètre du conduit de fumée dépend des caractéristiques techniques de l’appareil, mais la norme impose des dimensions minimales pour assurer un tirage adéquat. La norme NF DTU 24 spécifie l’utilisation de matériaux adaptés pour le tubage et les conduits de fumée, tels que l’acier inoxydable simple paroi ou double paroi, le conduit en double paroi isolé et le conduit émaillé. Les joints entre les éléments du conduit doivent être hermétiques et résistants aux températures élevées et aux acides produits par la combustion. Une isolation adéquate est nécessaire pour éviter les pertes de chaleur et les condensations internes qui pourraient altérer la performance du poêle. La hauteur minimale du conduit doit garantir un tirage suffisant pour l’évacuation des fumées, généralement de 4 mètres au minimum, mais cela peut varier en fonction des spécificités du poêle et du bâtiment. Les coudes doivent être évités autant que possible pour ne pas freiner l’évacuation des fumées. En cas de nécessité, il est recommandé de limiter les coudes à deux au maximum, avec un angle de dévoiement inférieur ou égal à 45°. Le conduit doit respecter des distances de sécurité par rapport aux matériaux combustibles pour éviter les risques d’incendie. Ces distances sont indiquées dans le DTU et varient en fonction du type de conduit utilisé. L’apport d’air pour un poêle à granulés est un élément essentiel pour assurer une combustion efficace et sécurisée. La norme NF DTU 24.1, en lien avec l’évacuation des fumées, et les exigences du DTU 61.1 sur les installations de conduits de ventilation pour les appareils à combustion, régissent la gestion de l’arrivée d’air. Il est nécessaire de respecter les recommandations des fabricants, car celles-ci peuvent varier en fonction du modèle du poêle et de ses caractéristiques. Pour les poêles étanches, il est indispensable d’avoir une arrivée d’air canalisée qui prélève l’air directement à l’extérieur. La réglementation thermique 2012 (RT 2012) impose des exigences strictes en matière d’isolation, de ventilation et de performance énergétique globale pour les bâtiments neufs en France. Les distances à respecter autour du poêle à pellets varient selon le fabricant, les matériaux et les réglementations de sécurité.

La norme NF DTU 24.1 détaille les distances de sécurité à respecter entre votre poêle et votre mur. Le fabricant du poêle est tenu de mettre à votre disposition un manuel d’utilisateur qui précise la distance à respecter entre l’appareil et les éléments inflammables pouvant être positionnés à proximité. La distance de sécurité à respecter entre le conduit de votre poêle et le mur doit être 3 fois supérieure au diamètre du conduit, avec un minimum de 37,5 mm. Il est obligatoire que la pièce dans laquelle est installé le poêle dispose d’une arrivée d’air. Celle-ci peut être directe ou indirecte, mais ne peut en aucun cas être remplacée par les grilles d’aération présente au-dessus des fenêtres. Une arrivée d’air conforme doit être équipée d’une grille et être reliée à l’extérieur. La RE2020, qui succède à la RT2012, rend possible l’installation d’un poêle à granulés dans un logement neuf ou rénové. Il s’agit plus spécifiquement des poêles à granulés étanches : ils répondent parfaitement aux exigences de performances énergétiques des nouveaux bâtiments. La réglementation actuelle impose un système énergétique performant intégrant une part d’énergie renouvelable et visant à réduire les émissions de CO₂.