Le béton désactivé est plus cher que l’asphalte ou le béton classique.
Cela est dû à la main-d’œuvre qualifiée nécessaire et aux matériaux spécifiques utilisés, comme les granulats décoratifs.
La surface poreuse du béton désactivé peut absorber les huiles, graisses et autres liquides, laissant des taches difficiles à enlever.
Il est recommandé d’appliquer un produit protecteur pour limiter ce problème, mais cela ajoute un coût et un entretien supplémentaire.
Bien que résistant, ce type de sol doit être nettoyé régulièrement pour conserver son apparence.
La poussière, la saleté et les mousses peuvent s’accumuler avec le temps.
Un traitement protecteur peut prolonger sa durée de vie, mais cela demande un entretien périodique.
Par rapport à d’autres revêtements, ce type de sol en béton met plus de temps à sécher complètement.
En fonction de la météo (humidité, température), il peut falloir plusieurs jours avant de pouvoir l’utiliser pleinement, ce qui peut retarder un projet.
Grâce à sa texture, cette finition offre une bonne adhérence, mais elle peut être inconfortable pour marcher pieds nus, surtout en été lorsqu’elle devient chaude.
De plus, cette rugosité peut accélérer l’usure des pneus des véhicules.
En cas de fissure ou de dommage, il est compliqué de réparer une petite zone sans que cela se voie.
La couleur et la texture peuvent être différentes du reste de la surface, ce qui peut nuire à l’aspect esthétique global.
Dans les zones humides et ombragées, des mousses et des algues peuvent se former sur la surface, la rendant glissante.
Un nettoyage régulier avec un nettoyeur haute pression ou des produits spécifiques est nécessaire pour éviter ce problème.
La mise en œuvre de ce matériau demande une expertise particulière.
Il faut suivre des étapes précises : coulage, application du désactivant, nettoyage à haute pression au bon moment.
Une erreur dans ce processus peut entraîner un rendu irrégulier et une durabilité réduite.
Sur des pentes très inclinées, le béton désactivé peut être plus difficile à entretenir.
La saleté et l’eau peuvent s’accumuler dans sa texture, rendant le nettoyage plus compliqué.
Il risque aussi de s’user plus rapidement sur ces surfaces.
La teinte dépend des granulats, du ciment et des conditions de pose.
Même en utilisant la même recette, de légères différences de couleur peuvent apparaître à cause de l’humidité, de la température ou du séchage, ce qui peut être gênant sur de grandes surfaces.
Les changements de température, le gel et les charges répétées peuvent provoquer des fissures.
Si les joints de dilatation ne sont pas bien réalisés ou si la base n’est pas assez stable, des fissures peuvent apparaître, affectant la solidité et l’apparence du revêtement.
Contrairement à l’asphalte, qui peut être réutilisé, cette finition est plus compliquée à recycler.
Lorsqu’elle doit être enlevée, elle génère des déchets qui doivent être transportés et traités, ce qui augmente l’impact écologique et le coût d’élimination.
Dans les régions froides, l’eau peut s’infiltrer dans les pores du béton et geler, provoquant des fissures.
Pour éviter cela, il est conseillé d’appliquer un traitement imperméabilisant, mais cela représente un coût supplémentaire.
Le béton désactivé emmagasine la chaleur et peut devenir brûlant au soleil.
Cela peut être inconfortable pour marcher pieds nus ou pour les animaux.
De plus, cette chaleur peut accélérer la dégradation des objets environnants, comme le mobilier urbain en plastique ou en bois.