Le bois est l’une des seules énergies que l’on pourrait qualifier de presque neutre. En effet, sa combustion est peu émettrice de dioxyde de carbone. Le chauffage au bois peut être à l’origine d’une pollution de l’air significative lorsque la combustion est réalisée dans de mauvaises conditions : foyer ouvert ou appareil très ancien, chauffage au bois mal entretenu et mal utilisé, bois humide ou souillé. En brûlant, le bois émet alors divers polluants, y compris une quantité importante de particules fines. Ces dernières sont particulièrement dangereuses pour la santé, puisqu’elles peuvent causer des maladies respiratoires et cardio-vasculaires. Le secteur résidentiel est le premier émetteur des particules fines en France, dont la quasi-totalité provient de la combustion des appareils de chauffage.
Selon l’Agence de la transition écologique, 82 % des émissions de particules fines liées au chauffage à bois sont causées par les foyers ouverts à bûches. En brûlant du bois humide ou souillé, le bois émet alors divers polluants, y compris une quantité importante de particules fines. Le bois humide ou souillé émet donc des polluants.