D'après l'organisation, le chauffage au bois ne sera pas interdit en 2027.
Il n'est pas question (et il ne l'a jamais été) d'interdire l'utilisation d'appareils de chauffage au bois répondant aux normes en vigueur.
La Commission européenne a déjà présenté un premier projet de révision "difficile à tenir pour les fabricants dans un si court délai".
Les Vingt-Sept ont donc interpellé Bruxelles, qui a "suspendu" la refonte de la norme le temps "de mener une étude plus approfondie".
Pour la FIPC, "il n'est pas question (et il ne l'a jamais été) d'interdire l'utilisation d'appareils de chauffage au bois répondant aux normes en vigueur".
Celui-ci prévoit notamment de soutenir le renouvellement des appareils anciens par des systèmes performants de nouvelle génération, promouvoir l'utilisation de combustibles de qualité et communiquer sur les bonnes pratiques auprès des consommateurs.
Dans une étude nationale des concentrations de particules fines menée en 2021 et publiée en 2024, le Laboratoire central de surveillance de la qualité de l'air (LCSQA) a démontré que 22% de ces concentrations annuelles étaient, en moyenne, imputables au secteur résidentiel, et donc au chauffage au bois domestique.
Enfin, les installateurs assurent que la ressource forestière n'est pas menacée par les poêles et cheminées, car les appareils gagnent en performance, les combustibles en qualité, et les logements en isolation.
"D'ici à 2035, même avec une augmentation du parc d'appareils (passant de 8 à 10 millions), la consommation devrait baisser de 15%", souligne le communiqué.
"En outre, le Programme national de la forêt et du bois (PNFB) fixe des objectifs de développement de la filière bois en s'assurant que le taux de prélèvement pour l'ensemble des usagers reste en deçà de l'accroissement des forêts."