Comment puis-je isoler phoniquement un plafond déjà existant ?

Pour isoler un plafond déjà existant, évaluer l’état du plafond à isoler est la première étape. Le but consiste simplement à savoir si vous allez pouvoir vous appuyer sur ce qui a déjà été fait ou alors s’il faut tout défaire puis refaire. Effectuez une inspection visuelle pour repérer les dommages, les fissures, les taches d’humidité ou les signes de moisissure. Mesurez l’épaisseur de l’isolant existant, le cas échéant. Consultez les spécifications techniques de l’isolant existant afin d’évaluer sa performance thermique. Il existe deux types de poses possibles pour l’isolation d’un plafond déjà existant : une pose en dessous de votre actuel plafond ou une pose au-dessus de votre actuel plafond, comme dans des combles. Le cas du plafond suspendu sous-entend que vous allez recouvrir votre isolant par des plaques pour la finition. L’isolant en rouleau, comme la laine de verre ou la laine de roche, se déroule puis se fixe sous votre futur plafond à l’aide de rails. Pour le cas de l’isolation sur le plancher haut, vous pouvez par exemple choisir de la ouate de cellulose projetée, qui possède un excellent rapport qualité-prix, ou alors utiliser de la laine de roche, qui est très appréciée pour ses propriétés de résistance au feu et à l’humidité. Enfin, pour réussir son projet d’isolation d’un plafond déjà existant, il est essentiel de vérifier les ponts thermiques qui sont l’ennemi numéro un de l’isolation. En effet, cela peut complètement gâcher votre travail si trop de ponts thermiques laissent entrer le froid l’hiver ou le chaud l’été. Pour cela, vous devez être le plus précautionneux possible et vous assurer de bien réaliser les travaux. Les points les plus sensibles sont souvent les jonctions avec les murs ou alors celles avec les fenêtres.

Créer un plafond suspendu nécessite la mise en place d’une ossature métallique fixée en suspension. Le vide ainsi créé sous votre plafond sert à accueillir l’isolant. Le tout est recouvert d’un parement pour plus d’esthétisme. Il est possible d’utiliser des suspentes anti-vibratiles pour encore plus de confort acoustique, ces structures limitant les vibrations et les bruits associés à ces dernières. Le plafond autoportant reprend le même principe que le plafond suspendu, cependant, le plafond autoportant est fixé au niveau des murs porteurs de votre logement. La mise en œuvre d’une isolation phonique du plafond requiert quelques précautions, notamment s’assurer de l’absence de nuisibles et vérifier l'état du plafond. Les trous susceptibles de transmettre l’humidité provenant de l’étage supérieur doivent être rebouchés et recouverts d’une couche imperméable avant la fixation de l'isolant. Pour une installation de qualité, il est recommandé de faire appel à un artisan certifié RGE qualifié pour vos travaux.