Le stockage en aquifère : l’eau souterraine, pompée puis réchauffée est alors réinjectée par un puits ou un groupe de puits.
L’inversion du sens de circulation du fluide permet de récupérer la chaleur stockée.
Le stockage en champ des sondes géothermiques verticales : ce système mobilise un volume de sol ou de roche pour stocker l'énergie thermique via des dizaines de sondes géothermiques verticales espacées de quelques mètres et profondes de quelques dizaines de mètres.
Le stockage en excavation : l'eau chaude est stockée dans de très grandes excavations recouvertes d’une bâche étanche.
Les côtés et le fond sont recouverts d'un géotextile en polymère et toutes les faces sont thermiquement isolées.
Le stockage en mine, qui utilise l'eau de mines fermées et inondées comme moyen de stockage.
Les technologies de stockage de chaleur répondent à deux objectifs principaux :
Réguler la production d'énergie thermique pour mieux faire coïncider l’offre avec la demande.
Valoriser la chaleur fatale, c’est-à-dire l’énergie thermique indirectement produite dans le cadre de processus industriels, par des usines d’incinération d’ordures ménagères, des data centers, des stations d’épuration ou encore des centrales nucléaires.
Les enjeux du réchauffement climatique rendent aujourd’hui le stockage souterrain de chaleur de plus en plus pertinent tant sur le plan environnemental que financier.