Un exemple de combustion du bois dans une cheminée peut être illustré par le processus décrit ci-dessous.
Vous avez placé les bûches de bois dans le foyer de votre appareil de chauffage au bois, puis les bûchettes et les allume-feux selon le mode d'allumage inversé recommandé.
Vous avez ensuite craqué l'allumette et embraser l'allume-feu, c'est le début de la phase de séchage.
On l’appelle phase de séchage car le bois, même considéré comme sec ( < 20 % d’humidité), contient de l'eau, souvent sous forme d'humidité résiduelle.
Lors de l’allumage du feu, et sous l'effet de la chaleur (température inférieure à 150°C), cette eau va s'évaporer.
Aucune combustion n’a encore lieu, mais cette phase est essentielle pour préparer le bois à brûler efficacement.
C’est lors de cette phase que l’on s’aperçoit de l’importance du séchage du bois.
La technique d’allumage dite "à combustion supérieure, ou à allumage inversé" est essentielle car elle contribue à la montée en température et donc au séchage des bûches de bois.
En poursuivant le processus, autour des 150°, le bois commence à se décomposer chimiquement.
Cette décomposition produit des gaz combustibles et du charbon de bois.
Autour des 225° et en présence d'oxygène, les gaz dégagés s’enflamment, ce qui forme des flammes.
Autour des 300°, c'est la "température de croisière" idéale, c'est le pic de la pyrolyse.
Lorsque la phase de pyrolyse se termine, il reste principalement du charbon de bois incandescent : la braise.
On atteint des températures comprises entre 600° et 800°, le charbon brûle alors lentement avec une chaleur intense et peu de flammes.
Cette phase produit du dioxyde de carbone et de la chaleur, avec une combustion relativement stable et complète.