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Quel est un exemple de combustion du bois dans une cheminée ?

Franck Guilbert
Franck Guilbert
2025-08-14 12:38:00
Nombre de réponses : 18
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Un exemple de combustion du bois dans une cheminée peut être illustré par le processus décrit ci-dessous. Vous avez placé les bûches de bois dans le foyer de votre appareil de chauffage au bois, puis les bûchettes et les allume-feux selon le mode d'allumage inversé recommandé. Vous avez ensuite craqué l'allumette et embraser l'allume-feu, c'est le début de la phase de séchage. On l’appelle phase de séchage car le bois, même considéré comme sec ( < 20 % d’humidité), contient de l'eau, souvent sous forme d'humidité résiduelle. Lors de l’allumage du feu, et sous l'effet de la chaleur (température inférieure à 150°C), cette eau va s'évaporer. Aucune combustion n’a encore lieu, mais cette phase est essentielle pour préparer le bois à brûler efficacement. C’est lors de cette phase que l’on s’aperçoit de l’importance du séchage du bois. La technique d’allumage dite "à combustion supérieure, ou à allumage inversé" est essentielle car elle contribue à la montée en température et donc au séchage des bûches de bois. En poursuivant le processus, autour des 150°, le bois commence à se décomposer chimiquement. Cette décomposition produit des gaz combustibles et du charbon de bois. Autour des 225° et en présence d'oxygène, les gaz dégagés s’enflamment, ce qui forme des flammes. Autour des 300°, c'est la "température de croisière" idéale, c'est le pic de la pyrolyse. Lorsque la phase de pyrolyse se termine, il reste principalement du charbon de bois incandescent : la braise. On atteint des températures comprises entre 600° et 800°, le charbon brûle alors lentement avec une chaleur intense et peu de flammes. Cette phase produit du dioxyde de carbone et de la chaleur, avec une combustion relativement stable et complète.
François Munoz
François Munoz
2025-08-14 10:39:03
Nombre de réponses : 10
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La combustion du bois s’opère en trois phases : la vaporisation, la pyrolyse et l’oxydation du carbone. La rentabilité énergétique dépend du foyer et du mode de combustion. En milieu urbain, la forte contribution à la pollution de l’air est surtout due aux microparticules issues des foyers ouverts. Les inserts et chaudières à bois moderne labélisées par l’ADEME sont recommandés.