Qu'est-ce que la triple combustion dans une cheminée à bois ?

La triple combustion permet de brûler les particules et les gaz contenus dans les fumées. Elle améliore le rendement de votre insert, économise du bois et rend la combustion plus propre. Les fumées sont amenées à suivre un passage jusqu'à l'avaloir afin de favoriser la post-combustion. Le GLISS’AIR est un système unique de gestion d’air primaire, secondaire et tertiaire. Il permet de contrôler de manière précise et équilibrée l’air nécessaire à la combustion.

Le poêle à bois à triple combustion dispose d’une entrée d’air supplémentaire. Pour parfaire le processus, de l’air froid de la pièce est introduit par la partie frontale du poêle. L’air circule alors à l’intérieur de l’appareil en se réchauffant. Il crée une seconde zone de combustion de l’oxygène non brûlé une fois introduit dans la chambre. Ainsi, on obtient une haute efficacité et économie du combustible. Lors de la combustion, le feu utilise le dioxygène contenu dans l’air comburant. Cependant, cette première combustion est rarement complète. En effet, le feu ne peut pas avoir assez de comburant pour achever la réaction d’oxydoréduction. Lorsque la combustion est incomplète, elle est davantage polluante. On procède alors à la double combustion, mais il est tout à fait possible que du gaz ne soit pas encore brûlé. Ainsi, les poêles à bois sont montés pour assurer une triple combustion. De quoi s’agit-il exactement? Généralement, elle se divise en 3 étapes bien distinctes. Le séchage du bois permet l’évacuation de l’eau naturellement contenue dans les cellules du bois sec à brûler. La pyrolyse et la gazéification se décomposent entre 300 ° et 500 ° une fois qu’une flamme est présente. Le dégagement des gaz brûle jusqu’à 75 % de l’énergie contenue dans le bois. Le bois, même quand il semble « sec », contient encore 15 à 20 % d’humidité. Ainsi, lorsqu’il brûle dans sa première phase, l’eau s’évapore en consommant l’énergie. La décomposition des cellules du bois par le feu libère 80 % de gaz combustibles et 20 % de résidus charbonneux.

Il s’agit d’une appellation purement marketing sans aucun fondement physique. On entend parfois parler de triple combustion. La double combustion est l’action de rebrûler les fumées issues de la combustion classique.