Quels sont les inconvénients d'un poêle à granulés ?

Utiliser des pellets de bois pour se chauffer présente toutefois certains désavantages, qu’il vaut mieux connaître avant de choisir ce combustible. 1. Un combustible sensible à l’humidité Comme les bûches ou tout combustible à base de bois, le pellet est sensible à l’humidité. Les sacs doivent donc être entreposés dans un espace dédié, au sec, pour éviter que les granulés s’altèrent et perdent leur pouvoir calorifique. 2. Les chaudières et poêles à granulés peuvent être bruyants Les chaudières et les poêles fonctionnant avec des pellets sont en général plus bruyants que les équipements alimentés par d’autres énergies. Pour réduire la gêne éventuelle, il est conseillé d’investir dans une installation avec un système par aspiration, ou d’opter pour une programmation adaptée. 3. Un investissement de départ plus important D’une manière générale, investir dans un poêle ou une chaudière à pellets performant est plus coûteux à l’achat qu’opter pour une chaudière au gaz ou au fioul. Mais la facture peut être sensiblement allégée grâce aux dispositifs d’aides financières et, sur la durée, le coût des granulés est compétitif. En prime, il s’agit d’un combustible renouvelable donc à l’impact plus positif sur l’environnement que les énergies fossiles.

La sensibilité à l’eau des granulés de bois constitue un défi majeur pour les utilisateurs. Un taux d’humidité trop élevé transforme rapidement ces combustibles en matière inutilisable. La dégradation des pellets survient dès leur exposition à un environnement humide, provoquant un gonflement qui altère leurs propriétés. Un pellet humide génère une combustion inefficace, accompagnée d’une production accrue de résidus. Cette situation affecte non seulement le rendement du système mais augmente aussi les émissions nocives. L’organisation du stockage des granulés nécessite une réflexion particulière. Une commande standard représente près d’une tonne de matériau, soit un volume considérable à entreposer. Cette contrainte spatiale devient particulièrement problématique dans les habitations aux surfaces limitées. La manutention régulière des sacs demande un effort physique non négligeable. Le transport depuis le point de livraison jusqu’à la zone de stockage représente une tâche répétitive et contraignante. Le fonctionnement de la plupart des appareils à granulés repose sur une alimentation électrique constante. Cette caractéristique technique rend le système vulnérable aux coupures de courant. Sans électricité, l’appareil cesse de fonctionner, privant l’habitat de chauffage. La consommation électrique annuelle s’ajoute aux coûts d’exploitation. Le système requiert de l’énergie pour alimenter les différents composants comme la vis sans fin et le ventilateur. L’impact environnemental des granulés fait l’objet de débats. La production intensive de pellets soulève des interrogations sur la gestion durable des ressources forestières. Le processus de fabrication nécessite également une consommation d’énergie non négligeable. Le transport des granulés génère une empreinte carbone. L’acheminement depuis les sites de production jusqu’aux points de distribution puis aux domiciles implique des émissions de CO2. L’utilisation quotidienne d’un poêle à pellets demande une vigilance constante. Le respect des normes d’installation et d’entretien s’avère primordial pour garantir un fonctionnement sécurisé. Un défaut d’entretien peut engendrer des dysfonctionnements dangereux. La maintenance régulière du système constitue une obligation incontournable. Le nettoyage des différents composants et la vérification des paramètres de sécurité nécessitent une attention particulière.

Le poêle et les granulés sont plus onéreux que leurs homologues fonctionnant au bois. En effet, bien que stable, le cout de l'énergie issue des granulés est entre 30 à 50 % plus élevé que celle issue des bûches. Qui dit électronique dit contrôle, entretien et remplacement des pièces. Et sa une durée de vie moindre, c'est un appareil électronique. En matière d'entretien aussi, le poêle à granulés est plus onéreux car un poele à bois ne necessite qu'un ramonage. Le recours à l'électricité est aussi un point à prendre en compte. La résistance de 400 W, les ventilateurs, la vis sans fin et les mécanismes automatisés fonctionnent grâce à cette énergie. D'ailleurs, en cas de coupure de courant, vous ne pourrez plus utiliser votre poêle. La flamme reste souvent moins belle que celle des bûches. Et il faut encore faire attention à l'impact sonore.