Quels sont les inconvénients de brûler du bois de chauffage ?

Le bois traité ou peint est imprégné de substances conçues pour le protéger des insectes et de l’humidité. Lorsqu’il est brûlé, il libère des fumées toxiques dangereuses pour la santé et peut encrasser les conduits de votre cheminée. Le bois vert ou humide brûle mal, produit beaucoup de fumée et s’allume difficilement. Cette combustion inefficace encrasse rapidement les conduits de cheminée et augmente le risque d’incendie. Les résineux, tels que le pin, le sapin et l’épicéa, contiennent une grande quantité de sève. Lorsqu’ils sont brûlés, ils encrassent rapidement la cheminée et le conduit, augmentant fortement les risques d’incendie ou de dysfonctionnement de votre installation. Le bois flotté, souvent imprégné de sel et d’autres substances corrosives, peut libérer des toxines dans l’air lorsqu’il est brûlé. De plus, ces éléments corrosifs peuvent endommager votre appareil de chauffage en provoquant la corrosion des conduits. Le contreplaqué et panneaux de particules dégagent des vapeurs toxiques, comme le formaldéhyde, dangereuses pour la santé. Le bois pourri est fragile et peut se désagréger facilement, créant des dangers pour la sécurité. Le bois de palette est souvent traitée avec des produits chimiques pour augmenter leur durabilité, lorsqu’elles sont brûlées, ces substances provoquent des émanations toxiques, dangereuses pour votre santé, et peuvent encrasser les conduits de cheminée.

Bois de chauffage qui fume, suinte ou mousse durant la combustion Lors de l’allumage, si votre bois de chauffage fume légèrement, c’est normal, il évacue la vapeur d’eau ! Cependant, s’il fume beaucoup, qu’il mousse ou qu’il ne produit pas de flamme, c’est qu’il est trop humide. Dans ces cas-là, il faut le faire sécher. Ne l’utilisez pas dans cet état, il ne brûlera pas et dégagera des gaz nocifs comme du monoxyde de carbone ou des polluants à particules fines ! Si votre bois est trop humide, utilisez une bûche densifiée afin de démarrer le feu. Le taux d’humidité de ce type de bois est de seulement 7%. Elle permettra de démarrer le feu et de sécher les bûches de bois qui auront été mises à côté et elles s’enflammeront. L’essence de bois que vous avez choisie est un feuillu tendre qui brule vite, privilégiez plutôt un feuillu dur ; L’arrivée d’air dans votre appareil est trop importante et cela accélère la combustion, les braises se consument alors trop vite. Vérifiez votre tirage. Pour conclure, quels que soient les problèmes que vous rencontrez avec votre bois, la cause principale est souvent l’humidité ou encore une mauvaise qualité.

Lorsque des bûches avec des champignons sont brûlées, il y a un risque que les spores fongiques soient libérées dans l'air. Ces spores peuvent être inhalées par les occupants de la maison, ce qui peut poser des risques pour la santé respiratoire, particulièrement pour les personnes souffrant d'allergies, d'asthme ou de conditions respiratoires chroniques. Les spores peuvent irriter les voies respiratoires, provoquer des réactions allergiques ou exacerber des conditions préexistantes. Le bois affecté par les champignons est souvent moins dense et plus humide que le bois sain, ce qui peut affecter négativement son pouvoir calorifique. Un bois humide brûle à une température plus basse et moins efficacement, ce qui signifie qu'il produit moins de chaleur et plus de fumée. En outre, la combustion de bois humide augmente la production de bistre, une substance collante qui peut s'accumuler dans le conduit de cheminée et augmenter le risque d'incendie de cheminée. Bien que rare, il existe un risque que les champignons présents sur le bois puissent survivre aux températures de combustion et contribuer à des infections fongiques environnementales. Cependant, ce risque est principalement théorique et les infections fongiques résultant directement de la combustion de bois sont extrêmement rares.

Brûler des bûches de type résineux dans un poêle ou un insert présente plusieurs risques, tant pour l’efficacité de l’appareil de chauffage que pour la sécurité et l’entretien du système. Le premier problème majeur est lié à l’encrassement rapide du conduit de cheminée. En effet, la forte teneur en résine des conifères génère une combustion plus volatile, libérant des gaz qui favorisent la formation de bistre et de créosote. Ce sont des dépôts extrêmement inflammables. Une accumulation excessive de ces substances peut entraîner un risque élevé d’incendie de cheminée. Ils représentent donc un danger réel qui nécessite des nettoyages fréquents. Un autre inconvénient de la combustion des résineux est leur faible pouvoir calorifique. Bien qu’ils s’enflamment facilement, ils brûlent rapidement. Ils produisent ainsi moins de chaleur sur la durée comparé aux feuillus plus denses. Cela signifie qu’il faudra alimenter plus fréquemment le poêle pour maintenir une température stable, ce qui n’est ni économique ni pratique. De plus, ils dégagent plus de fumée et de suie. Cette fumée peut obstruer les conduits. Elle peut également réduire la qualité de l’air intérieur et provoquer des irritations respiratoires pour les occupants. Enfin, les inserts et poêles non adaptés à ce type de bois peuvent voir leur vitre rapidement salie par la suie. Un nettoyage plus fréquent sera alors nécessaire.