Comment puis-je réaliser un plafond acoustique ?

On crée un faux plafond suspendu sur ossature métallique : le plus souvent à base de plaques de plâtre vissées sur une ossature métallique fixée par suspentes de préférence antivibratiles au plafond existant. L’espace vide ainsi créé (le plénum) est rempli d’isolant acoustique fibreux sous forme de panneaux ou rouleaux, posés jointivement sur l'ossature et qui jouera le rôle d'amortisseur (effet masse-ressort-masse). On constate toutefois que le résultat optimum est obtenu par la pose d’ossatures longue portée (fixées de mur à mur) qui permettent de désolidariser le faux plafond créé du plancher du dessus. L'isolant est déroulé de la même manière sur les ossatures longue portée et les plaques sont vissées sur l'ossature. La solution consiste alors à procéder en complément à l'isolation des murs afin d'obtenir un isolement suffisant et optimiser le confort d'isolation déjà apporté par le faux plafond. Mettre ainsi en œuvre le principe de "boîte dans la boîte" permet d’assurer une continuité de l’isolation et de réaliser un "cocon" favorisant le confort. Il permet de mettre toutes les chances de votre côté afin de «canaliser le bruit » et de le «laisser» à l’extérieur. En rénovation, la pose d'un faux plafond est une bonne solution phonique. Pour identifier le meilleur isolant acoustique adapté à votre plafond, il faut prendre en compte deux éléments clé : la nature des bruits que vous souhaitez atténuer (bruits aériens ou bruits d’impact ou solidiens) et le matériau principal qui constitue votre plafond (dalle de béton ou plancher de bois).

Lorsqu’on ne peut traiter le mal à la source, par le dessus, on a toujours la possibilité d’isoler en sous-face via un faux plafond sur ossature. Quelle soit suspendue ou autoportante, l’ossature doit être désolidarisée du bâti existant pour assurer un bon confort phonique. Grâce au mode bricolage, vous aurez les mains libres et pourrez vous concentrer uniquement sur le bricolage.