Le charbon a compté pour 26,5% de la consommation mondiale d'énergie primaire en 2023 selon les dernières données du Statistical Review of World Energy, ce qui en fait la deuxième source d'énergie derrière le pétrole (31,7%) mais devant le gaz naturel (23,3%). La combustion de charbon est à elle seule à l'origine de 43% de ces émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à la combustion d'énergie et aux émissions dites « fugitives » (non intentionnelles, fuites) en 2022, contre 34% pour le pétrole et 13% pour le gaz naturel. Selon le GIEC, la combustion d'une tonne de charbon (à coke, sous-bitumineux) émet de l'ordre de 4 tonnes de CO2 par tep, voire jusqu'à 4,2 t CO2/tep dans le cas du lignite (charbon pauvre en énergie), contre environ 3,1 t CO2/tep pour le pétrole brut et 2,3 t CO2/tep pour le gaz naturel. Selon l'Ademe (base Empreinte), ce facteur d'émission (intégrant aussi les émissions moyennes en amont et en aval de la production) s'élève à 1,06 t CO2/MWh, soit 1 060 g de CO2 par kWh pour une centrale à charbon, contre 418 g CO2/kWh pour une centrale à gaz et 37 g CO2/kWh pour une centrale nucléaire. Dans l'UE, les émissions moyennes de CO2 pour la production d’1 kWh d’électricité ont avoisiné 275 g CO2/kWh en 2022.