L’homme n’est pas explicitement considéré comme un bon bois de chauffage dans le texte fourni ; cependant, nous pouvons aborder ce sujet en analysant les caractéristiques et les considérations qui font qu'un bois est approprié pour le chauffage.
Tout d’abord, il est important de comprendre que le bois est une source de pollution. Une étude menée par AirParif en 2020 a montré qu’une saison de chauffage au bois avec un insert ou un poêle ancien peut émettre autant de particules qu’une voiture diesel effectuant plus de 200 allers-retours entre Paris et Marseille. Cela indique que le chauffage au bois peut générer des polluants atmosphériques nocifs tels que le monoxyde de carbone, le benzène, les composés organiques volatils et les oxydes d'azote.
Le rendement et la qualité du bois utilisé pour le chauffage sont également cruciaux. Les bois résineux sont considérés comme étant les plus polluants, tandis que le hêtre et le charme sont préférés en raison de leur densité et de leur capacité à dégager plus d’énergie lors de la combustion.
De plus, l'humidité du bois joue un rôle important dans les émissions polluantes. Brûler du bois humide augmente les émissions et diminue le rendement du chauffage. Il est conseillé d’utiliser du bois sec, qui a été conservé à l’abri pendant 18 à 24 mois.
Les appareils utilisés pour le chauffage au bois ont également un impact sur les émissions polluantes. Les cheminées ouvertes, bien que visuellement attrayantes, ne chauffent pas efficacement le logement car elles laissent s’échapper la majorité de la chaleur. Les poêles à granulés et les appareils labellisés « Flamme Verte » sont recommandés car ils émettent moins de polluants que les anciens modèles ou les cheminées ouvertes.
Enfin, l’utilisation de bois cultivé localement et l’adoption de méthodes d’allumage moins polluantes, telles que l’allumage inversé, sont des pratiques recommandées pour minimiser les émissions polluantes lors du chauffage au bois.