Est-ce qu'un poêle à bois pollue ?

André Chauvet
2025-08-11 22:01:17
Nombre de réponses
: 22
Lorsqu’on accuse (à raison) le chauffage au bois de polluer l’atmosphère, ce sont en fait les anciens modèles et les foyers ouverts qui sont visés.
Les cheminées traditionnelles ou les anciens poêles à bois, eux aussi, libèrent un énorme volume de PM10, ces fameuses particules fines de moins de 10 micromètres.
Les feux de jardin sont interdits sur la plupart du territoire français.
Les foyers ouverts sont considérés comme très polluants.
Ils sont interdits entant que chauffage principal : en plus d’endommager l’environnement, ils peuvent être dangereux pour les habitants si l’air du logement n’est pas renouvelé.
Au contraire, les nouveaux modèles de poêles à bois réduisent drastiquement l’impact sur l’environnement pour devenir une source de chauffage écologique.
La combustion à haute température est bien plus propre et permet de réduire très nettement les émissions de polluants.
Leurs émissions doivent être inférieures à 16mg/m3 pour pouvoir servir de chauffage principal, y compris en zones sensibles sur le plan de qualité de l’air.
Il est recommandé de privilégier un combustible sec et sain, idéalement des granulés, issus de forêts renouvelables.

Guillaume Masson
2025-08-03 14:46:27
Nombre de réponses
: 17
Le chauffage au bois génère des fumées qui renferment des gaz, des polluants atmosphériques toxiques ainsi que des particules fines.
Ces fumées peuvent avoir un impact sur la santé des personnes les plus fragiles, telles que les enfants et les personnes âgées ainsi que les individus sujets aux crises d’asthme.
Les appareils de chauffage au bois récents sont équipés d’un conduit d’évacuation et sont conçus pour minimiser les risques pour la santé.
L’Ineris révèle que la moitié des appareils de chauffage au bois sont anciens, généralement plus de 15 ans et auraient des rendements assez faibles d’un point de vue énergétique.
Au contraire, ils seraient à l’origine de la majorité de la production de particules fines.
Le feu de bois émet du monoxyde de carbone, des oxydes d’azote, des composés organiques volatiles ou encore des hydrocarbures polycycliques.
Ces polluants sont généralement dus à de mauvaises conditions de combustion.
Selon l'Institut national de l'environnement industriel et des risques, les émissions de chauffage au bois représentent pour le secteur résidentiel / tertiaire environ un tiers des émissions totales de particules, près de la moitié des émissions totales de particules fines, et les deux tiers des émissions totales d’hydrocarbures aromatiques polycycliques.
L'avantage du poêle à bois comparé à une cheminée est qu’il s’agit d’un appareil fermé,limitant ainsi les risques liés aux fumées en s’assurant de la bonne étanchéité du poêle et un système d’évacuation optimal.

Olivie Didier
2025-07-27 06:43:46
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: 19
Un feufeu de bois produit en effet un certain nombre de polluants atmosphériques tels que des particules, du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d’azotes (NOx), des composés organiques volatils (COV) ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Les feux de bois sont sources de polluants atmosphériques : particules, monoxyde de carbone, hydrocarbures aromatiques polycycliques, etc.
Ainsi, selon les données du Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), la combustion de bois en foyers domestiques est responsable en France de : 76 % des émissions de HAP ; 60 % des émissions de benzène ; 39 % des émissions de particules fines ; 30 % des émissions de monoxyde de carbone ; 21 % des émissions de COV (données de 2005).
Cette étude a révélé que la combustion de bois affectait plus particulièrement les concentrations en particules, monoxyde de carbone, benzène et HAP de l'air intérieur des habitations.
À l'extérieur, les fumées de combustion provoquent une augmentation notable des taux de benzène et particules.
Une fois de plus, il est donc recommandé de renouveler régulièrement l'air intérieur des habitations pour éviter la concentration de ces substances, ainsi que des autres polluants atmosphériques.