Les obstacles à l'adaptation sont devenus plus généraux, notamment les conditions économiques et les structures de marché, et ne sont plus liés aux coûts de la technologie.
La transition énergétique est selon nous limitée par la rapidité avec laquelle les marchés intègrent les nouvelles centrales électriques.
Plusieurs indicateurs montrent que cette limite est en passe d'être atteinte, notamment la prévalence croissante de prix de l'électricité déprimés ou négatifs en Europe et dans certaines parties des États-Unis, ainsi que l'augmentation des taux de réduction en Chine.
Dans le secteur de l'énergie solaire, les prix et les marges resteront probablement déprimés sur le long terme, car la capacité de production mondiale dépasse sudah ce que le monde peut installer bien au-delà de 2030.
Le relèvement de la limite de vitesse de la transition dépend plutôt d'autres mesures politiques, telles que l'assouplissement des procédures d'autorisation pour l'ensemble des infrastructures énergétiques ou l'augmentation de la flexibilité des marchés.
C'est l'absence de ces caractéristiques, et non le manque de capitaux, qui explique la lenteur de la transition énergétique dans les marchés émergents, notamment en Asie du Sud-Est.